L'homme qui a tout perdu

Le 10 Janvier 2011

Ce week end, mon ami journaliste Thierry Vivier m'expliquait sa rencontre avec Robert Lynn Green Sr, habitant de La Nouvelle Orléans et rescapé de l'ouragan Katrina. Alors qu'au milieu des décombres de sa maison, cet homme lui racontait les détails de sa nuit de tragédie, un rayon de soleil a subitement traversé la pièce et Thierry a eu quelques secondes pour prendre cette photo.

Robert Lynn Green Sr, New Orleans, 2010 (Photo Thierry Vivier)

Robert Lynn Green Sr. has lived in the Lower 9th Ward for more than 40 years. Green recalls playing football in the street with area children, attending church with neighboring families and playing in the Lawless High School band during his youth in the Lower 9th Ward. “We were all the same family,” said Green. “We had family ties.” Green also remembers his granddaughters growing up in the area. They would walk and say hello to all the elders in the neighborhood.

In preparation for Hurricane Katrina, Green and his family, including his granddaughters and his elderly mother, planned to evacuate to Nashville, Tennessee. They ran into traffic, however, and turned back because his mother was ill. The family sought refuge at the Louisiana Superdome along with other New Orleanians but because his mother had Parkinson’s disease, the relief workers in the special needs section of the Superdome were not prepared to care for her. The family was told to return home and asked to come back the next day. Unfortunately, Green and his family were trapped in their home and could not return the following day for help.

That night, around four o’clock in the morning, Green’s brother woke him from his sleep to inform him that the water was rising. The family went to the attic and later had to break through the roof to escape the flooded home. “It was like we were looking at Lake Pontchartrain,” said Green of his view from the roof. The house floated from 1826 Tennessee Street to the 1600 block of Tennessee Street. “While we were on the roof, the house broke from underneath us,” said Green. They went from the roof of a house to the roof of a car. During the transition, Green’s four-year-old granddaughter was whisked away by the current and his mother died.

Divine Coolness

Le 7 Janvier 2011

Je ne la connaissais pas jusqu'à ce que mon ami James Trussard m'en parle hier soir. Elle s'appelle Barbara Lynn et ce morceau est un sommet atomique de coolitude. Et puis, une femme en robe du soir jouant de la guitare en gauchère, moi ça me fait chavirer.

If you should loose me, you'll loose a good thing, on ne peut pas mieux dire!

httpv://www.youtube.com/watch?v=jAnSyQA_fT4

Le choix de Damien

Le 6 Janvier 2011

C'est la saison des Best Of alors j'ai demandé à mon ami Damien de chez PIAS de me donner ses préférences pour 2010. Comme il est le plus grand amoureux de la musique que je connaisse et que ses goûts sont d'un éclectisme éclairé, vous pouvez suivre le guide. Ne vous étonnez de ne pas y voir le dernier album d'Eddy Mitchell, il y a un truc qu'il faut savoir de Damien; il hait les chansons d'Eddy Mitchell.

1. BEACH HOUSE- Teen Dream

2. ARANDEL – Arandel

3. GONJASUFI – A Sufi &  A Killer

4. LOCAL NATIVES – Gorilla Manor

5. EMERALDS – Does It Look Like I’m Here ?

6. KOMPAKT : toute la foisonnante production annuelle.

7. FOOL’S GOLD – Fool’s Gold

8. DEERHUNTER – Halcyon Digest

9. SALEM – King Night

10. MATTHEW DEAR- Black City

MENTION SPECIALE & PRIX DU JURY à la fantastique compilation : TRADI MOODS VS ROCKERS sortie chez CRAMMED.

Mais aussi et en vrac : Avi Buffalo, Caribou, James Blake, Teebs, Timber Timbre, Jaga  Jazzist, Röyksopp, These New Puritans, Flying Lotus, Gold Panda,  Vampire Weekend, PVT, Actress, Holy Fuck, Mount Kimbie, No Age, Agnes Obel, Black Keys, ...

Kodak Theater

Le 5 Janvier 2011

Ce soir était un bête soir de semaine. Les enfants avaient envie d'aller manger dehors alors on s'est retrouvé dans un restaurant japonais shabu-shabu dans le quartier le plus branque de Los Angeles, le mall du Kodak Theater, là où se passe la cérémonie des Oscars. L'endroit est suprêmement kitsch et pourrait avoir un Prix Nobel du cafardeux mais pourtant on a passé une soirée délicieuse, seuls dans cet énorme cantine impersonnelle digne d'un décor à la Houellebecq. J'étais heureux parmi les miens. Mes enfants aussi, malgré les apparences.

Pour paraphraser Desproges et puisqu'on en parle, il faut se rappeler que Houellebecq n'a pas écrit que des belles choses. Il en a chanté aussi.

[wpaudio url="http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2011/01/houlle.mp3" text="Michel Houellebecq & Bertrand Burgalat - On se réveillait tôt"]

James Blake

Le 4 Janvier 2011

Depuis quelques semaines, je suis littéralement hanté par les compositions de James Blake, jeune producteur anglais de 22 ans. Ses dernières productions, "CMYK" et "Klavierwerke" sont des suites de quatre pièces éthérées intégrant à la fois la deconstruction de Ligetti et les bass'n'beat de la dubstep.

Il faut mériter son bonheur et cette musique redoutablement complexe malgré l'économie de moyens exige plusieurs écoutes attentives (si possible avec un casque et les yeux bandés). Ensuite, c'est l'envoutement sans fin, même les yeux ouverts.

[wpaudio url="http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2011/01/03-I-Only-Know-What-I-Know-Now.mp3" text="James Blake - I Only Know (What I Know Now)"]

[wpaudio url="http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2011/01/03-Ill-Stay.mp3" text="James Blake - I'll Stay"]

Non content d'être doué de ce talent de bricoleur sonore de génie, James Blake possède une voix frissonnante qu'il nous fait découvrir dans cette reprise récente de l'une des plus belles chansons de Feist, The Limit To Your Love.

httpv://www.youtube.com/watch?v=oOT2-OTebx0