Le 30 Mars 2011
Quand j'avais 12 ans, mes parents nous ont emmenés aux sports d'hiver à La Clusaz. Le premier jour, surestimant mon adresse, je me suis explosé le bras en tombant du toit que j'essayais d'escalader. Afin de tromper ma solitude et combler les longues journées à attendre que mes soeurs et mes cousins reviennent des pistes ensoleillées, ma gentille maman me laissa acheter les deux cassettes (préhistoire quand tu nous tiens) que proposait le magasin du coin; le premier album de Dire Straits et Toto 30 ans, rien que du malheur d'Alain Souchon. Je me rappelle les avoir écoutées en boucle pendant deux semaines et encore aujourd'hui, je suis encore tout remué par la saveur particulière de ces madeleines de Proust musicales.
[wpaudio url="http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2011/03/souchon.mp3" text="Alain Souchon - J'étais pas là"]
[wpaudio url="http://www.sundaymemories.com/wp-content/uploads/2011/03/04-Six-Blade-Knife-1.mp3" text="Dire Straits - Six Blade Knife"]
Ensuite, Dire Straits n'a fait que de la daube (on se souvient du gluant Private Investigation) et Souchon a refait le même disque quinze fois. L'inspiration n'est pas une science exacte et le succès venant, de trop nombreux artistes ont peur de leur ombre. Depuis quelques jours, je suis fasciné par l'inventivité du trio allemand Brandt Bauer Frick. Ils n'auront sans doute jamais la notoriété de Dire Straits ou de Souchon et c'est peut être tant mieux pour eux.
httpv://www.youtube.com/watch?v=gR8KGam3m9Q